Interview d’Indah Bong, doctorante
La thès d’Indah Bong est financée par le SEARCA et Agropolis Fondation dans le cadre de l’appel à bourses de thèse. Encadrement : Manuel Boissières (Cirad, UR Forêts et Sociétés) et Dyah Rahmawati Hisbaron (Université Gadjah Mada, Indonésie)
Pouvez-vous vous présenter en quelques lignes (parcours de formation et professionnel) ?
Je m’appelle Indah Waty Bong. J’ai été chercheur au Centre pour la recherche forestière internationale (CIFOR) de 2013 à 2020. J’ai participé à de multiples recherches portant sur la participation des communautés pour mesurer, déclarer et vérifier les données sur la carbone (MRV) et celles sur l’évaluation de la contribution des forêts et des produits sauvages aux moyens de subsistance. J’ai également travaillé sur la foresterie sociale et le changement climatique en Asie du Sud-Est. Je suis diplômée de l’université de Floride, où j’ai obtenu un master en Sustainable Development Practice.
Quel poste, financé par Agropolis Fondation, occupez-vous aujourd’hui (statut, fonction, missions) ?
Je prépare un doctorat sur la gestion locale des ressources naturelles et les pratiques autonomes de conservation en Indonésie, financé par Agropolis Fondation et SEARCA. Il s’agit d’un doctorat conjoint entre l’école doctorale GAIA - Université de Montpellier, France, et le programme doctoral de géographie - Université Gadjah Mada, Indonésie.
Qu’attendez-vous de ce poste, notamment en termes de compétences et de partenariats ?
Ce doctorat conjoint me permet de faire partie d’un réseau d’institutions et de scientifiques multiples : l’Université de Montpellier et l’Université Gadjah Mada qui fournissent une plateforme pour l’apprentissage et la réalisation de ma recherche doctorale ; le CIRAD qui m’accueille et m’apporte beaucoup de soutien pendant mon séjour à Montpellier ; Agropolis Fondation et le SEARCA qui m’apportent un soutien financier. Il s’agit d’un environnement d’apprentissage favorable et stimulant, et j’espère pouvoir utiliser au mieux toutes ces ressources disponibles.
Avez-vous une anecdote ou une histoire à raconter qui s’est déroulée pendant votre mission ?
Il n’y en a pas beaucoup parce que je viens de commencer ; peut-être quand je me suis perdue et que je me suis retrouvée dans un autre village lors de mon premier jour au CIRAD ou la fois où j’ai découvert que mon premier cours à l’UM était 100% en français et que je me suis accidentellement portée volontaire pour faire une présentation dans la classe (heureusement, je pouvais le faire en anglais).
Que voulez-vous faire ou prévoyez-vous de faire après la fin de votre mission ?
J’ai toujours été passionné par l’apprentissage, je me vois bien dans l’avenir comme un scientifique travaillant sur des questions liées à la conservation et au développement.